Après un bachelier en agronomie à l’Université Évangélique en Afrique (UEA) et un ingéniorat en Zootechnie, j’ai consacré mes recherches à la pisciculture durable et à l’impact de la pollution sur les écosystèmes aquatiques, avec un focus particulier sur le Lac Kivu.
Mon mémoire en ingéniorat portait sur l’évaluation de l’efficacité des systèmes d’alimentation pour les poissons élevés en cages flottantes. Aujourd’hui, je poursuis un master en Biologie des Organismes, orientation écologie et gestion des ressources aquatiques, à l’Université Officielle de Bukavu (UOB). Je m’attaque à une question cruciale : l’impact de la pollution plastique sur l’intégrité écologique des zones littorales du Lac Kivu.
🎯 Mon objectif : le doctorat en Hydrobiologie
Je prépare mon PhD avec un projet ambitieux et intégré : évaluer les réponses histopathologiques et moléculaires induites par les microplastiques chez des espèces benthiques sentinelles du Lac Kivu. Cette étude s’inscrit dans un contexte de pollution anthropique graduelle, où les microplastiques, en tant que vecteurs de contaminants toxiques, affectent non seulement la faune aquatique, mais aussi la santé des communautés humaines qui en dépendent.
🔬 Pourquoi ce projet ?
Les microplastiques sont omniprésents dans les écosystèmes aquatiques, et leur bioaccumulation dans les chaînes alimentaires représente un risque pour la biodiversité et la santé publique. Ils agissent comme des véhicules chimiques pour des substances toxiques qui peuvent causer des maladies graves, y compris des troubles cancérogènes.
Mon objectif est de mieux comprendre comment ces contaminants affectent les organismes aquatiques, afin de développer des solutions pour réduire la pollution plastique et protéger la santé des communautés locales.
🌍 Ce parcours s’inscrit pleinement dans les objectifs de l’Organisation Action Sociale Kesho Congo, qui lutte activement contre la malnutrition dans notre région en agissant sur les différents déterminants de ce fléau dont la forme chronique touche 1 enfant sur 2 au Sud-Kivu, et en promouvant la sécurité alimentaire dans les ménages car, faut-il le rappeler, l’insécurité alimentaire touche aujourd’hui 28 millions de personnes en République démocratique du Congo (soit 1 personne sur 4). Kesho Congo s’inscrit également dans l’approche « One Health » et intègre dans ses actions que la santé des humains, celle des animaux ainsi que celle de l’environnement (écosystèmes) s’impliquent et s’imbriquent.
En développant des recherches et des solutions pratiques, je souhaite contribuer à la sécurité alimentaire et à la préservation des ressources naturelles, tout en informant les politiques publiques et en sensibilisant les populations aux dangers des microplastiques.
📣 Rejoignez la discussion !
Je serais ravi de partager mes progrès et de collaborer avec des chercheurs, des organisations et des experts dans le domaine. Si vous êtes intéressé par ce sujet, n’hésitez pas à me contacter !
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